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Grammaire et linguistique

© Claude Danis

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Sur la réforme de l'orthographe.

«Pour 99,9 % d'es élèves, explique-t-elle, mes élèves n'ont pas la moindre orthographe. Pas de syntaxe, pas de ponctuation. Quand ils écrivent sous la dictée, ils transcrivent du son et pas du sens. Ils n'identifient pas les familles de mots, ni leur nature. Le problème relève de l'apprentissage de l'écriture. Ils peuvent par exemple écrire le même mot de deux façons différentes à une ligne d'intervalle, ce qui dénote une indifférence totale vis-à-vis de la norme.» En fait, cette orthographe arbitraire que dénonce François de Closets est celle que l'on dit «usuelle», qui consiste à savoir si «rationnel» prend un «n» ou deux, par opposition à l'orthographe grammaticale, qui désigne les accords de genre et de nombre, les conjugaisons… Or c'est bien cette dernière qui fait défaut à une part croissante de la population. 

Marie-Pierre Logelin, professeur 

La grammaire, clarté de la pensée

Critique de la réforme de l'orthographe d'André Chervel

La malédiction qui frappe les Francophones

Citations

Conlusion provisoire, par Pierre Perret

Dans les autres pays

 

«La grammaire est la clarté de la pensée»

Propos recueillis par Natacha Polony
03/09/2009  dans http://www.lefigaro.fr/actualite-france/...php 
Pour le linguiste Alain Bentolila, un allègement des règles céderait à la démagogie.

Spécialiste de l'apprentissage du vocabulaire et de la grammaire, Alain Bentolila est l'auteur du Verbe contre la barbarie.

LE FIGARO - Que pensez-vous de l'appel lancé par François de Closets pour une simplification de l'orthographe ?
Alain BENTOLILA - Il est dommage que pour des raisons démagogiques, quelqu'un comme lui se lance dans ce combat. Il faut au préalable distinguer orthographe usuelle et orthographe grammaticale. Tout le monde parle de simplifier l'orthographe, mais ce faisant, on mélange tout. Il est hors de question de simplifier la grammaire, car elle traduit la façon de penser la langue. Accorder des participes, conjuguer correctement un verbe sont des processus fondamentaux. Ils donnent à voir que tel verbe va avec tel sujet, que c'est bien celui-ci qui agit et non un autre, qu'un pronom est d'un genre particulier parce qu'il se rapporte à tel nom, que « laquelle » renvoie à Sophie et non à « Pierre ». Celui qui ne maîtrise pas ça ne parvient pas à structurer le monde et ses catégories. Ce qui transparaît à travers l'orthographe grammaticale est la clarté de la pensée. On ne simplifie pas la puissance de la pensée mise en mots.

Alain Bentolila : «Toute variation de l'orthographe doit être détachée de l'oral»
François de Closets parle de l'injustice qui frappe ceux qui ne sont pas doués d'une bonne mémoire visuelle.
C'est une bêtise. Simplifier l'orthographe usuelle, la façon dont s'écrivent les mots, c'est rêver d'une coïncidence parfaite entre le son et la lettre. Cette correspondance est déjà de 85 % dans la langue française (elle est de 95 % en espagnol ou en italien et de 60 % en anglais). Il existe une façon de faire correspondre parfaitement la lettre et le son : c'est d'employer l'alphabet phonétique international. Mais ça ne garantit nullement que l'on comprenne ce que l'on retranscrit.

Quel est l'enjeu d'une réforme ?
L'écriture est la sagesse de la langue, elle est ce qui transcende le temps, ce qui permet de transmettre à des siècles d'intervalle, de lier les générations et les cultures. Il faut que toute variation de l'orthographe soit une variation apaisée et détachée de l'oral.

LIRE AUSSI

» Orthographe : le débat sur la simplification est relancé.
» Dans les entreprises, les CV truffés de fautes sont éliminés
» Les nouvelles technologies, ennemies du bon français ?

Critique de la réforme de l'orthographe d'André Chervel

Extraits

Pour corriger des copies de philosophie de classes terminales à longueur d’année depuis dix ans, je peux témoigner du fait que l’orthographe est loin de constituer le plus grave défaut de la production écrite des élèves d’aujourd’hui : ce qui est bien plus préoccupant et plus difficile à corriger, ce sont les difficultés dans la construction des phrases, le manque de richesse et de précision lexicale et grammaticale, et les problèmes concernant l’élaboration de développements structurés d’une certaine longueur et ampleur. De même, on peut penser que si, comme l’affirme l’article du Monde, lui-même dans un style peu soutenu, les entreprises « en ont soupé de ces jeunes cadres incapables de rédiger le moindre rapport ou courriel dans un français correct », leurs griefs ne portent pas seulement ni même d’abord sur les fautes d’orthographe en tant que telles mais plus globalement sur la maîtrise des possibilités d’expression écrites dans leur ensemble : un « français correct » ne se résume évidemment pas à des mots bien orthographiés... La clarté de l’expression, la richesse de la construction, la précision du vocabulaire, etc.  comptent en effet plus que la pure rectitude orthographique, qui n’a pas ou peu d’effets de sens très marqués sur le texte écrit.

Or, il est particulièrement clair que la « peudo-écriture des textos » ne souffre pas au premier chef, ni même au second, d’incorrection orthographique mais de défauts bien plus profonds et multiples. De même, ce que l’on peut appeler la « complexité » d’une pensée ne tient pratiquement en rien à sa rectitude orthographique !

Au delà, il est possible soutenir que la mauvaise maîtrise de la langue ne se manifeste pas uniquement au niveau de la langue écrite – seule concernée, rappelons-le, par la notion d’ortho-graphe - mais aussi voire d’abord au niveau de la langue parlée, même si les effets y sont peut-être moins immédiatement perceptibles : si, par exemple, des fautes d’accord[15] sont commises en grand nombre dans les copies d’élèves, ces erreurs n’ont rien de propre à l’écrit – et ne doivent donc rien à « ce sentiment d'insécurité face à une orthographe difficile, voire imprévisible » (sic !) ; elles sont ou seraient commises aussi bien à l’oral, et sont simplement transposées à l’écrit...

Enfin, j’ajouterais, dans la même perspective, que les difficultés de lecture de certains textes, telles qu’on les rencontre également chez les élèves d’aujourd’hui, ne sont probablement pas non plus produites en premier lieu par les subtilités et irrégularités de l’orthographe française : ce sont là encore des problèmes beaucoup plus larges et profonds, que les élèves rencontrent d’abord face à des constructions syntaxiques élaborées, des subtilités dans l’usage des temps et des modes, un vocabulaire particulièrement riche, etc... Ce n’est pas seulement ni d’abord la maîtrise orthographique qui est devenue « l’apanage d’une classe cultivée », elle-même de plus en réduite en tant que telle, mais bien la maîtrise de la langue toute entière, sous sa forme « soutenue » et même « correcte », écrite et même orale. De ce point du vue, une réforme de l’orthographe me paraît tout simplement dérisoire...

09/02/2009 - 23:39 — Julien Gautier in http://skhole.fr/critique-de-la-refome-de-l-orthographe... 

Extrait du site reformeortografique.over-blog.com

Il y a vingt ans, en 1988, dans son numéro 19,  «  l’Ecole libératrice » a publié des témoignages sur la réforme de l’ortografe, une réforme qui a, finalement, été chatrée pour devenir de simples « recommendations » sans caractère obligatoire.
 
En voici un de ces témoignages :
 
« Quelle malédiction a donc frappé le peuple le plus spirituel de la terre pour affliger sa langue d’une orthographe si consternante, si rebelle à la logique et si hostile à la règle ?
L’orthographe française semble issue en droite ligne du diabolique univers Shadock dont le principe de base : « Pourquoi faire simple quand on peut faire difficile, », est ici appliqué dans toutes sa rigueur…
 
Comment se peut-il que personne n’ait exprimé sa gêne devant le fait que tant de gens cultivés, artistes, journalistes ou écrivains, ne puissent arriver à rendre une copie sans fautes (dans les championnats Pivot) alors que l’exercice consiste seulement à écrire des mots de sa langue maternelle ? Que dirait-on si des mathématiciens (et des scientifiques de haut niveau) n’arrivaient pas à calculer sans erreurs une série d’additions et de substractions ?
 
Tournons nos regards vers les élèves, concernés en priorité, puisque étant en première ligne. C’est finalement dans leurs rangs que la sagesse a trouvé refuge. Dans leur grande majorité, ils éprouvent pour l’orthographe un sentiment qui va de l’indifférence polie au mépris le plus complet. »  
 
  
A cela, il n’y a pratiquement rien à ajouter, tellement c’est lucide. Sauf que la betise des maitres (et pas seulement à l’école) fait payer très cher aux élèves leur « sagesse » : humiliations, mépris, échecs scolaires, échecs sociaux, entre 5 et 6 millions d’illettrés.
 
Un autre témoignage : «Simplifier l’orthographe apporte une amélioration notable à notre langue
 
La nouvèl norm ègzist (La nouvelle norme existe), sinpl, klèr é présiz (simple, claire et précise : l’ortograf altèrnativ (www.ortograf.net)  :love:
Par alter-ortograf
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Citations 

"L'orthographe est une invention complètement imbécile et ridicule. La perte de temps qu'elle provoque est irrécupérable. Les règles d'accord sont encore plus difficiles à apprendre que l'orthographe des mots elle-même. Le bon sens serait d'écrire comme on prononce" Bérangère Hyordey, ancienne institutrice à Villers-le-Lac. 

"L'orthographe est un cancer qui détruit notre école, notre jeunesse, notre langue, et notre avenir dans le monde" Joseph Maire, Dijon 

Dans http://ortograf.fr/ 

Conclusion provisoire, par Pierre Perret :

La réforme de l’orthographe

Et quand malgré nos vieux réflexes
On posera plus nos circonflexes
Sur « maitresse » et « enchainé »
On fera un drôle de nez !

Mais les générations prochaines
Qui mettront plus d'accent à «chaînes »
Jugeront que leurs ainés
Les ont longtemps trainées

La réforme de l'orthographe
Contrarie les paléographes
Depuis qu'un « l » vient d'être ôté
À  « imbécillité » !

Pour tous les pays:

Sur Google chercher avec les mots clé 

réforme orthographe + pays

Google

 

Exemple : www.cafepedagogique.net/.../2008/Reformeorthographe...

Commentaires

michelle_framkoeur : 

La révolusion de l'ortograf è déja començé é èl se propaje rapidemen! 

www.ortograf.net

Réponse : 

Mersi Michele de m'avoir donné cette référence ... Sela m'a permi d'étofé ma paj  avec #malediction é de référensé le site que tu m'a proposé. 

J'avé lésé en plan tou le kour de mon cher Mr Butin sur lé réson de l'ortograf alanbiké ke nou subison... 

(j'é 1 pe de mal, mé tu voi ke j'ésèy)

Bien amicalement

 

 

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